jeudi 9 juin 2011

Semaine 34 - jeudi 9 juin 2011

Ecriture/lecture Cuissart:
Leçon 38: leçon "è-es-et-est"

Lecture, explication du vocabulaire.
Cette leçon est l'occasion d'expliquer la différence entre "ses" et "ces" et d'insister sur l'importance de l'orthographe pour que ce qu'on écrit soit compréhensible.
La maîtresse explique par des exemples (les élèves en proposent à leur tour) que le mot "ses" nous informe sur le propriétaire des objets dont on parle: ses chaussures, ses pommes, ses crayons...Etc
Tandis que "ces", lui, nous indique que l'on montre des objets bien précis, mais qu'on ne sait pas à qui ils appartiennent: ces arbres (en montrant les arbres de la cour), ces armoires en montrant les armoires de la classe.
Ensuite la maîtresse donne des exemples où elle alterne l'idée d'objets appartenant à quelqu'un de précis et des objets montrés, désignés: Les crayons de.....X...., ce sont "ses" crayons (en montrant l'élève à qui ils appartiennent);

"ces" crayons en désignant les "crayons orphelins" de la classe, la maîtresse les montre précisemment.

Ensuite la maîtresse fait remarquer que c'est la façon d'écrire ces deux mots qui nous permettent de comprendre si les objets appartiennent à quelqu'un, ou si on les désigne seulement:
"ses" commençant par "s" parle TOUJOURS des objets appartenant à une personne.
"ces" commençant par "c", parle TOUJOURS des objets qu'on montre...

Dans la leçon le mot "jet" permet aussi de parler de l'importance de l'orthographe (et de la grammaire). Sans elles, comprendre ce que l'on lit, serait une découverte toujours nouvelle....

Exemple: "le jet de pierre a assommé le soldat."
"j'ai une pierre dans ma poche."
Parce que nous savons reconnaître le verbe avoir au présent, nous savons que "le jet de pierre" ne peut jamais "parler" du verbe avoir et de la première personne "je". Quand on imagine (évoque) la scène: on voit une pierre qui est jetée et qui assomme un soldat. A aucun moment il n'est possible d'imaginer la personne "je" (soi-même) entrain d'"avoir quelque chose" (même une pierre). Cela ne veut rien dire!
Donc, impossible d'écrire "j'ai" 

De même dans la phrase: "J'ai une pierre dans ma poche". Il est impossible d'imaginer une scène où une pierre serait jetée.

Dictée: Il avait un bouton rouge sur l'épaule; elle avait une robe de coton pour l'été.
Dictée à préparer: Le petit garçon a voulu tondre son mouton du côté du pré.
petit: le "t" muet à ne pas oublier grâce au féminin "petite".
a voulu: passé composé du verbe vouloir (sans insister), donc c'est le verbe avoir au présent, accompagné du participe passé "voulu".
côté: ne rien oublier, ni l'accent aigu du "é", ni la barre du "t", ni l'accent circonflexe du "o" (cOOOté)
Les autres mots ne posent pas de difficulté.


Copie: Les phrases de la leçon Cuissart 38



 Lecture Delile:
Travail individuel sur la page en cours: lecture, copie.

Mathématiques:
Manipulation, dictée de nombres, calcul, avec les nombres de 60 à 79,  problèmes oraux


Fichier Dupré: p:  111-112: les nombres de 70 à 79, problèmes.


Initiation à la grammaire:
Il avait un bouton rouge sur l'épaule.
 Nous cherchons le roi de la phrase: le verbe à ranger dans un rectangle, c'est "avait", (le verbe avoir à l'imparfait (l'imparfait est le temps qui permet de raconter une action qui se passe dans le passé, mais dont on ne sait pas quand elle se termine. Elle est donc "imparfaitement" finie)).
ensuite nous posons au verbe la première question: "qui est-ce qui... avait?": c'est "il", pronom, de genre masculin et de nombre singulier.
On peut poser une deuxième question au verbe: "Il avait....quoi?": "bouton", nom de chose (hexagone) de genre masculin et de nombre singulier. Il est accompagné de l'article "un", qui est lui aussi de genre masculin et de nombre singulier.
On pose une troisième question au verbe: "Où ...avait-il un bouton?: sur l'épaule. "épaule", nom de chose (hexagone) de genre féminin et de nombre singulier.
Enfin, le mot "rouge" nous donne une indication sur le "bouton", c'est un adjectif (à ranger dans un carré relié à l'hexagone du nom "bouton"). Il est de genre masculin et de nombre singulier, comme le nom auquel il est rattaché. On dit qu'ils s'accordent (ils vont ensemble).

La maîtresse parle à chaque fois du genre et du nombre pour que les élèves se familiarisent et ne confondent pas ce qui se rapporte au genre (féminin/masculin) avec ce qui se rapportent au nombre (singulier/pluriel).




Travail en famille:
Lecture Cuissart: Leçon 38 jusqu'à "vitré".
Dictée: Le petit garçon a voulu tondre son mouton du côté du pré.